Voyager avec un chat

Quand les tauliers ont découvert les joies du camping-car, Chacha, leur douce féline, n’a pas franchement apprécié. Impossible de l’habituer au harnais, impossible de la garder dans sa boîte pendant les trajets, bref, c’était compliqué. Du coup, quand ils ont adopté Shimi après que Chacha se soit envolée au paradis des chats, ils ont mis toutes les chances de leur côté pour en faire un chat nomade !

Et ça marche plutôt bien : même si il y a encore des trucs à améliorer, Shimi se laisse balader dans son sac à pied, en voiture, en camion et même en ferry, sans râler. Elle adore la vie dans SON camion et reste à peu près gérable avec son harnais à l’extérieur (c’est le fameux point d’amélioration, mais on va en parler plus bas).

Première étape, le harnais !

Même s’il y a très peu de chats disposés à se promener en laisse comme un chien, mettre un harnais à son chat quand on prévoit de se déplacer est indispensable. Le harnais permet d’attraper la bestiole en cas de tentative d’évasion, même si on a prévu une boite de transport.

Shimi porte donc un harnais dès qu’on franchit la porte de la maison et une fois dans le camion, on lui enlève pour la nuit ou lorsqu’on la laisse tranquille toute seule à l’intérieur.

Le choix du harnais est primordial ! Les chats ont une tranchée très fragile, et la plupart des harnais « en H » ne prévoient pas de renfort au niveau de la poitrine. Les sangles sont également souvent trop fines, et ces harnais ne sont pas adaptés à un vrai usage en mobilité.

Lorsqu’elle était bébé, nous avions acheté un harnais PetSafe Easy Walk, qui convenait bien à sa taille. Malheureusement, le petit fauve a grandi et nous avons eu du mal à trouver un harnais qui convienne. Nous avons fini par bidouiller un harnais hybride avec un harnais en H à lanières larges trouvé dans une animalerie, auquel nous avons ajouté la sangle de poitrine d’un harnais Trixie. C’est du bricolage, mais nous avons testé toutes sortes de harnais, notamment ceux qui ressemblent un peu à des ‘vestes’, et c’est la solution la plus sûre, dont elle n’arrive pas à se défaire seule et qu’on arrive à lui enfiler rapidement.

Deuxième indispensable, le sac de transport.

Autant le dire tout de suite, la bonne boite en plastique avec poignée sur le dessus, c’est juste no way, surtout pour l’humain qui transporte le truc à bout de bras. C’est pratique pour déplacer le chat de l’appart à la voiture et de la voiture au véto, mais en mode nomade, ce n’est vraiment pas adapté.

Nous avons donc cherché THE sac, et avons fini par acheter un sac à dos, mais pas n’importe quel sac à dos : celui élu meilleur sac à dos pour chat par plusieurs sites américains dédiés aux chats nomades (oui oui, ça existe vraiment). Impossible à trouver en France, il est néanmoins disponible sur Amazon US, avec des frais de port conséquents forcément. Il présente en outre l’énorme avantage d’être léger et pliable, pour pouvoir le ranger à plat, ce qui n’est pas négligeable en camping-car 🙂

Et ça change tout, Shimi n’oppose plus de résistance pour rentrer dans son sac, dont l’ouverture sur le dessus permet justement de la ‘verser’ à l’intérieur facilement (quoi, vous ne saviez pas que les chats étaient liquides ?). Lorsqu’on se promène, elle peut se coucher pour dormir au fond à l’abri des regards, ce qui la sécurise grandement (dans le sac précédent, elle n’arrivait pas à se poser tranquille parce qu’elle voyait trop à l’extérieur).

Elle ne supporte pas d’être dans son sac pendant les trajets en voiture ou en camion, en revanche, elle ne semble pas traumatisée par nos balades à pieds lorsque nous la prenons avec nous, comme par exemple cet hiver lorsque nous avons pris le ferry pour la Sardaigne. Elle est restée tranquillement dans son panier pendant les différents transferts ou les moments d’attente, et nous a même accompagnée au musée et au supermarché 🙂

Prochaine étape, les balades à vélo !

Les déplacements en voiture et en camping-car

Nous n’y sommes pas tout à fait allés progressivement avec Shimi, mais il faut dire qu’elle est de bonne composition. Et comme elle avait moins de 3 mois quand elle a commencé à voyager avec nous, elle a adopté très vite ce mode de vie…

Nous avons en revanche compris très rapidement qu’elle ne supportait pas d’être enfermée dans une boîte lorsqu’on roule. Surexcitée, griffant et soufflant, au point de finir haletante et tremblante, elle a très mal vécu sa première demie-heure en voiture. Du coup, la question ne s’est pas vraiment posée : en voiture comme en camion, elle est hors de sa boîte, en harnais, avec une longue laisse rétractable (histoire de la retenir avant qu’elle aille se planquer sous les pédales).

Il lui faut généralement une dizaine de minutes pour trouver sa place, pendant lesquelles elle tourne un peu en rond dans l’habitacle, cherchant l’endroit idéal ou se poser. Mais que ce soit en voiture ou en camion, elle finit toujours par se coucher, et le plus souvent sur les genoux de la taulière, qui garde toujours un coussin pas loin pour éviter que le petit fauve ne lui plante les griffes dans le cuissot dans les virages 😀

La vie à bord

Globalement, Shimi semble apprécier la vie en camping-car et ne pas être gênée plus que ça par la petitesse de l’espace…

Elle adore regarder ce qui se passe dehors et le matin, c’est tour de garde assuré pendant une bonne heure, devant la fenêtre, pour s’assurer que tout le monde va bien dehors, que les petits oiseaux sont toujours là, et que les voisins, s’il y en a, ne passent pas trop près du camion.

Elle trouve des petits coins pour dormir lorsque nous ne sommes pas là (et Dieu sait qu’il y a des coins et recoins en hauteur dans un camping-car), ou profite du confort de notre lit pour faire la sieste quand elle en a marre d’être avec nous.

Et quand arrivent les fameuses « 5 minutes de chat », elle se défoule en courant de la chambre au poste de conduite après l’un des jouets que nous ne manquons jamais d’emporter avec nous.

Seul point noir pour l’instant, Shimi est froussarde mais aventureuse, et lorsque nous sommes dehors, elle râle si nous la laissons dans le camion, et fait des bêtises lorsque nous la sortons en laisse. Il y a fort à parier que l’habitude aidant, elle finisse par se calmer un peu et comprenne qu’elle peut se poser dehors avec nous si elle reste zen 🙂

Et la litière alors ?

Shimi n’étant pas vraiment assez zen à l’extérieur pour que nous puissions la laisser vagabonder librement, pas moyen qu’elle fasse ses besoins de manière régulière à l’extérieur.

Nous avions donc installé une ‘maison de toilette’, dans la douche du Coppicar. Sur Gari, on compte bien trouver une solution plus viable en condamnant l’un des rangements sous les sièges pour en fait son petit coin, mais on doit voir à quoi ça ressemble avant de bidouiller tout ça. Promis, on vous mettra des photos 🙂

Côté « papiers » et règlementations sanitaires

Shimi est bien entendu pucée et vaccinée, y compris contre la rage : impossible de sortir de France sans ce vaccin. Du coup, nous avons son carnet de santé, son passeport européen (remis par le véto) et la fiche d’identité associée à sa puce d’identification avec nous en permanence.

Les campings peuvent exiger de voir le carnet de santé avec les preuves de vaccination, mais ça ne nous est jamais arrivé jusqu’ici. Pas encore eu l’occasion de passer un contrôle à la frontière non pluis, mais j’imagine qu’on nous demandera le passeport si jamais ça arrive.

Et bien entendu, les vaccins doivent être à jour, il faut donc anticiper un minimum 🙂

Au final, comme pour tout, voyager avec un chat est surtout une affaire d’organisation, et aussi de matériel adapté !

Allez, la baïeta, on se recause très vite !
Gari.


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